Cette année, lors du voyage au Mozambique, les parrains ont été frappés par le nombre grandissant de grands-mères qui se retrouvent seules à la tête d'une flopée d'enfants.
La situation économique s'est beaucoup détériorée et les "mamans" se voient contraintes de partir à la recherche d'un travail pour survivre.
Les grands-mères, voire même les voisines, restées seules, doivent s'occuper des enfants dans des conditions affectives, financières et sanitaires très difficiles.
L'une des participantes au voyage a écrit le texte suivant en l'honneur de ces grands-mères :
Les Grands-mères
La fête des grands-mères, je la retire du calendrier, comme la journée de la femme.
Être femme, être mamie une journée par an, NON! NON!
Je garde la fête des mamans avec le collier de nouilles et le poème timidement récité par nos petits avec un sourire ému.
C'est un moment de bonheur partagé.
Mais aujourd'hui je veux fêter les grands-mères.
La Grand-mère mozambicaine.
Elle est père, mère, cuisinière, ménagère, éducatrice
Elle est là, présente, courageuse. Elle fait beaucoup avec peu.
Parfois un sourire se dévoile, il nous fait du bien.
J'aimerais qu'un jour on puisse emmener les mamies avec leurs petits-enfants dans une promenade joyeuse, heureuse.
Elles riraient, poseraient leurs fesses sur une chaise et dégusteraient quelques crevettes joliment préparées dans une assiette avec des petits légumes et du riz.
1 commentaire:
super
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