googlece3dd0ede46bf805.html NTWANANO France: Le Mozambique, de Maputo à la frontière tanzanienne (9)

30 mai 2013

Le Mozambique, de Maputo à la frontière tanzanienne (9)

9ème étape : Ilha de Mozambique - Nampula - Cuamba
Nous quittons avec regret Ilha de Mozambique pour aller à Nampula où nous sommes obligés de passer une nuit puisque les billets de train doivent être achetés la veille du départ. Nous nous dirigeons vers Cuamba à l'ouest du pays. Nampula est une ville sans intérêt touristique mais très active économiquement.
Après avoir réveillé tous les gardiens au bruit de nos valises à roulettes sur les trottoirs, nous arrivons à la gare à 4h du matin. De nombreuses personnes sont encore endormies à même le sol en attendant le départ.
Comme nous avons la chance de voyager en seconde classe, nous montons en premier et serons moins serrés qu'en 3ème classe.
En attendant le départ, pas de photos possibles : on nous l'interdit !
Nous nous installons dans les compartiments, les portes claquent mais aucune ne ferme, gros nuage de fumée noire et nous voilà partis. Nous avançons lentement. Il nous faudra une douzaine d'heures pour rejoindre Cuamba, distant de 400 km. Mais impossible de s'ennuyer tant il y a de choses à voir ! A chaque arrêt son légume ou son artisanat. Tout le commerce de cette partie du Mozambique se fait autour du train.
Une foule multicolore et souvent misérable se presse autour des wagons pour vendre des bouquets de carottes, des poivrons, des choux, des nattes ... Dans le train les clients sont nombreux, nous achetons notre ravitaillement pour la journée.
Une visite au wagon-restaurant nous sidère : cuisson au feu de bois dans un wagon en bois !! Mais pour quelques méticais, c'est un repas délicieux et succulent qui nous est servi.
Nous découvrons un paysage inhabituel pour nous plus habitués à la côte qu'à l'intérieur du pays. De petites montagnes en forme de pin de sucre vont se succéder jusqu'à notre arrivée à Cuamba, terminus de la ligne et de notre journée.
Nous essayons tant bien que mal de nous frayer un passage parmi la foule qui descend du train mais sommes tous canalisés vers un point de contrôle des billets.
Nous nous dirigeons alors vers notre pension.
Contrairement à notre voyage en train, Cuamba ne nous laissera pas un souvenir impérissable.

 

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